vendredi 16 janvier 2015

sommeil et depression

La santé mentale et le sommeil sont étroitement liés.

 Dès qu'un problème psychique survient, les nuits sont perturbées. Et c'est particulièrement vrai pour la dépression. Le syndrome dépressif provoque généralement un éveil précoce : la personne se réveille très tôt, parfois dès trois heures du matin ! Elle tourne dans son lit, rumine des idées noires et en général fini par trouver le sommeil... quand il est l'heure de se lever !

L'important est d'identifier alors ce problème comme un des symptômes de la dépression. Car nombreux sont ceux qui traitent spécifiquement ces troubles du sommeil, notamment à l'aide de somnifères, sans s'attaquer à la cause réelle, à savoir la dépression.
En revanche, si la dépression est identifiée et prise en charge, le traitement des conséquences tel que l'insomnie peut être envisagé de manière complémentaire.
 La dépression saisonnière est également connue pour son impact sur les troubles du sommeil. Elle se traduit par une fatigue le matin, même après 12 heures de repos ! La solution passe alors par des cures de luminothérapie, justement le matin pour faire le plein d'énergie lumineuse. A noter : on parle de plus en plus des fameux réveils « lumière de l'aube » qui justement permettraient un réveil naturel et une exposition lumineuse intense dès le réveil. Mais aucune étude sérieuse n'est venue confirmer leur intérêt dans le blues hivernal.
 Attention : l'arrêt du traitement par antidépresseurs après une dépression : dans certains cas, des troubles du sommeil peuvent survenir. L'arrêt doit toujours se faire de manière progressive. Demandez conseil au médecin ou psychologue qui vous suit. Il pourra vous orienter pour gérer spécifiquement ces troubles. Pour retrouver à là fois le sourire et le sommeil .

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